Augustin le Bleu – La justesse divine

Crédit photo: © Matthieu Rossez

Mes frères, mes sœurs, je suis en joie d’être parmi vous.

Mon cœur bat fort de pouvoir être parmi vous. Par l’instant de la grâce, être votre frère que je suis profondément, en toute simplicité, car je ne sais faire rien d’autre qu’être le frère qui aime, qui accompagne, qui voit, qui protège son frère et sa sœur. Car je me sens l’un des vôtres, même si ma conscience est ailleurs. Je me sens faire partie de vous. J’ai toujours aimé être partie de la vie des autres pour les voir vivre, ces frères, ces sœurs.

Qu’étais-je? Bien peu, un observateur aimant qui trouva sa place grâce à l’ordre divin, qui m’a donné la chance de vivre parmi mes frères et mes sœurs pour les aimer, pour les voir vivre, se vivre chacun pour soi et tous ensemble.

Ma grâce fut de vivre dans la paix absolue, ma place bien modeste parmi mes semblables, de développer un cœur fraternel, non pas de compassion mais d’acceptation absolue de l’autre, de voir et de ressentir la perfection des âmes placées dans des êtres en cheminement vers cette perfection comme je l’étais.

Je compris la chance qui m’était donnée de vivre, non pas seul, mais avec mes frères de lumière au sein d’une communauté en mouvement qui se cherchait à tous niveaux avec plus ou moindres difficultés mais qui malgré tout, avançaient vers la vérité, vers la sagesse. La Grâce m’a ouvert et m’a permis de voir que le but n’était pas au bout du chemin mais que déjà parmi cette recherche, tout était là, que mes frères étaient absolument parfaits, même s’ils ne l’étaient pas, que leur recherche avait un sens, même s’il n’en avait pas.

Plus je voyais mes frères vivre, plus la Grâce m’a empli. Cela s’est fait pour moi facilement car j’ai vraiment laissé mon cœur voir avec les yeux de l’amour. Et mon être plein de gratitude a vécu cette grâce. J’ai aimé et j’aime toujours tout ce que vous êtes. J’aime la communauté humaine dans son absolu mais également dans ses difficultés. Ma force est la gratitude de la grâce qui m’a été accordée.

Cette gratitude m’a permis et me permet de réchauffer vos êtres, de laisser aller vers vous la Grâce du divin pour que vous sachiez que tout est juste, même vous avancez encore parfois dans la difficulté. La plénitude est en vous. Et il n’y a aucune injustice. Tout est juste.

C’est de la justesse et non pas de la justice. Celui qui sent cette justesse de toutes choses autant du manque que la perfection, ne peut plus avoir peur. Il ne peut que vivre, être et avancer dans la justesse divine mais également dans la justesse humaine. Il est protégé des peurs qui toujours aiment se développer lorsque l’être humain chemine dans la difficulté.

Voilà ma grâce! Voilà la grâce qui m’a été donnée! Voilà ma gratitude que je vous apporte et dont je voudrais vous nourrir car mon désir est que comme moi, vous viviez la justesse du divin, seuls parmi tous les autres et que votre regard puisse se porter vers l’autre de la même façon qu’il se porte sur vous dans l’ampleur de votre cœur, dans l’ampleur de la gratitude, dans la grâce du divin.

Seuls, vous avez besoin de la communauté humaine et la communauté humaine a besoin de tous ces êtres seuls dont elle est faite. Il n’y a pas seulement l’un ou l’autre. Il y a toujours les deux. Il ne peut en être autrement.

Mon message est simple. Je n’ai pas grande érudition. Que ma grâce et la Grâce du divin soient avec vous. Mes frères, mes sœurs, je vous remercie d’être chacun pour vous et tous ensemble ce que vous êtes. Vous êtes une communauté de lumière en être et en devenir. Vous êtes frères et sœurs.

Je suis votre frère. On m’appela Augustin le Bleu. Et je vous remercie.

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